Immobilier : Le formidable essor de la rive gauche de Toulouse
La rive gauche de Toulouse et son célèbre quartier Saint-Cyprien sont devenu aussi prisés que la rive droite. Patte d’Oie attire de plus en plus d’acheteurs, tandis que le Fer à Cheval peine, pour l’heure, à bénéficier de l’arrivée du tramway.
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La rive gauche, the place to be ?
Séparée pendant des siècles du centre-ville par deux ponts, la rive gauche toulousaine connait un essor considérable et rencontre un succès à lui en faire perdre son statut de parent pauvre. En cause ? Le développement du réseau de transports en commun et notamment l’arrivée de la ligne A du métro
«Aujourd’hui, c’est la palme d’or des faubourgs !», commente à son sujet Me Philippe Pailhès, membre de la Chambre interdépartementale des Notaires de la Cour d’Appel de Toulouse.
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Saint-Cyprien, le moteur de la rive gauche
« Le cœur historique de Saint-Cyprien attire la même clientèle que sur la rive droite. Certains prix y ont parfois frôlé ceux des Carmes. » commente M. Héran du Cabinet Bedin Immobilier. Quant au quartier de la Patte d’Oie, il a bénéficié, l’an passé, d’une hausse de 5,2%. Certains biens situés sur l’avenue Etienne-Billières, l’artère qui relie les deux stations de métro, peuvent s’envoler à plus de 4000€/m2.
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Fer à cheval et l’effet tram ?
Du côté du Fer à Cheval, l’impact du prolongement de la ligne T1 du tramway reste encore difficile à mesurer, excepté à proximité immédiate de la station éponyme, précise Roger Héran. «Un bien situé à deux minutes à pied du tram présente un atout supplémentaire. Mais pour quelqu’un qui doit utiliser sa voiture au quotidien, c’est plus compliqué d’investir avenue de Muret, étant donné que de nombreuses places de stationnement ont été supprimées.»